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Reprenons notre pouvoir médiatique : « Je suis Média de ma pensée »

INFORMER, FORMER, ŒUVRER

La nécessité de créer et de développer des CristalS pour augmenter les communs, réclame de créer les infrastructures afin de rendre possible la diffusion des interactions entre les éléments acteurs ou opérés. Cette logique est celle des principes d’internet cube et d’HyperCrate?
Les richesses viennent des valorisations(IN-dépendantes de la monnaie et de la dette) qui, tout en transformant les contributions, en plus-values d’usage, accroissent les ressources disponibles pour chacun.
Une information généralisée sur les proxémies, les ”territorialités” hyperlocales, est primordiale. Pour cela chacun doit être en capacité de retracer et d’exprimer ses ressentis, afin de les exposer aux autres.
Cette étape est primordiale pour une approche de nos altérités et pour rendre possible des échanges entre elles. Il en résulte des enrichissements issus de la divergence et non des stériles confrontations générées par la létale convergence et une mythique majorité.
Pour cela, il est nécessaire d’avoir des groupes d’écoute accueillants (Bruno MARTIN-VALLAS) et des formations, non pas de bazoches et de syllogismes, mais avoir une auto-réflexion écoutée, et comment exprimer celle-ci.
De surcroît, comprendre les avancées de la connaissance et de la pensée (humaine mais sans exclusive, mais aussi des végétaux, animaux, ...) s’impose.

Tout ceci n’a de finalité qu’à faire vivre nos projets, les mettre à l’ouvrage et parvenir à réaliser nos œuvres.

AMAP 20 ans de pratiques
5 Financemenent du réseau et paniers solidaires
Association pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne
Article mis en ligne le 14 octobre 2021
dernière modification le 20 octobre 2021

par Redaction

Mireille, hors le prépaiement des Amapiens, est-ce que les paysans ont d’autres moyens de se financer et comment le réseau se finance-t-il ?

Le réseau a des salariés, 2 CDI et un CDD, tous, à temps partiel, ce qui a un coût.
Auparavant, le réseau de Provence avait 70% d’auto-financement, grâce aux cotisations des Amapiens et des paysans mais cela ne suffit pas à payer les salaires, les outils de communication, la location des locaux, etc.

Ce réseau est toujours en recherche de financement, l’un des postes de salarié est financé par un programme européen Leader, il a des financements de la Métropole Provence Aix-Marseille, du Pays d’Aubagne, du Pays d’Aix, de la Ville de Marseille, en soutien de cette fête des 20 ans. Il a répondu à un appel à projets dans la cadre du Plan de relance régional, sur l’accessibilité. Il s’agit de permettre aux personnes en situation les plus difficiles, les plus précaires d’avoir accès à une alimentation de qualité, sachant que l’aide alimentaire provient de la grande distribution et d’une agriculture de type conventionnelle.
L’an dernier les AMAP y ont réfléchi, au niveau national, avec un cycle de web conférences du Miramap (mouvement inter-régional des AMAP) qui s’est terminé, en juillet et qui sert à trouver un modèle pour toutes les AMAP le désirant, pour intégrer des familles, en situation précaire, auxquelles il serait demandé une participation modique (3€) pour sortir de la logique du don, à tout prix et donc il faut trouver le reste du financement.

Pour cette responsable, il ne faut pas que ça retombe sur les paysans, eux-aussi en situation de précarité.
Ce travail se fait avec les Paniers Marseillais, un réseau de paniers bio de la ville de Marseille qui n’est pas membre des Amap, parce qu’ils ont déjà des paniers solidaires, à Marseille

Les Paniers marseillais qui ont 2 modèles, soit demandent aux Amapiens une participation financière supplémentaire, soit ils contractualisent avec, par exemple, une mutuelle qui finance des paniers solidaires, que pensez-vous avec ce dernier modèle, dans la mesure où les adhérents d’une mutuelle n’ont rien à voir avec des paniers ?

Je ne sais pas, mais ça a le mérite d’exister, avec des paniers solidaires, à Marseille. Je ne sais pas si c’est le bon modèle. Pour l’instant, il y a des expérimentations différentes sur divers territoires et le Miramap essaie d’y trouver le modèle le plus satisfaisant.

Je ne suis pas sûre qu’il faille financer ces paniers solidaires avec seulement les Amapiens, parce que, dans nos Amap, nous avons aussi des personnes qui ne sont pas ne situation de grande précarité mais qui n’ont pas beaucoup de revenus. Il y a de petites Amap, dans lesquelles, il y a peu d’adhérents, même si la moyenne c’est 50 foyers, il y a des Amap qui en ont seulement 20. Donc, c’est difficile aussi
Je pense qu’il faut absolument un travail de partenariat, avec d’autres acteurs de l’économie sociale et solidaire, des collectivités, des centres d’action sociale, des associations de solidarité, Secours Populaire, Secours catholique, etc. pourquoi pas des lieux de culte qui peuvent aussi aider, je crois qu’il faut vraiment être diversifié.

Entretien en 7 parties :

  1. Histoires autour des Amap
  2. La vie d’un paysan
  3. La cagette système participatif de garantie
  4. Le travail d’un paysan
  5. Financemenent du réseau et paniers solidaires
  6. Le changement climatique et la solidarité en Amap
  7. rôle politique des Amap

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