Ce réseau est toujours en recherche de financement, l’un des postes de salarié est financé par un programme européen Leader, il a des financements de la Métropole Provence Aix-Marseille, du Pays d’Aubagne, du Pays d’Aix, de la Ville de Marseille, en soutien de cette fête des 20 ans. Il a répondu à un appel à projets dans la cadre du Plan de relance régional, sur l’accessibilité. Il s’agit de permettre aux personnes en situation les plus difficiles, les plus précaires d’avoir accès à une alimentation de qualité, sachant que l’aide alimentaire provient de la grande distribution et d’une agriculture de type conventionnelle.
L’an dernier les AMAP y ont réfléchi, au niveau national, avec un cycle de web conférences du Miramap (mouvement inter-régional des AMAP) qui s’est terminé, en juillet et qui sert à trouver un modèle pour toutes les AMAP le désirant, pour intégrer des familles, en situation précaire, auxquelles il serait demandé une participation modique (3€) pour sortir de la logique du don, à tout prix et donc il faut trouver le reste du financement.
Pour cette responsable, il ne faut pas que ça retombe sur les paysans, eux-aussi en situation de précarité.
Ce travail se fait avec les Paniers Marseillais, un réseau de paniers bio de la ville de Marseille qui n’est pas membre des Amap, parce qu’ils ont déjà des paniers solidaires, à Marseille
Les Paniers marseillais qui ont 2 modèles, soit demandent aux Amapiens une participation financière supplémentaire, soit ils contractualisent avec, par exemple, une mutuelle qui finance des paniers solidaires, que pensez-vous avec ce dernier modèle, dans la mesure où les adhérents d’une mutuelle n’ont rien à voir avec des paniers ?
Je ne sais pas, mais ça a le mérite d’exister, avec des paniers solidaires, à Marseille. Je ne sais pas si c’est le bon modèle. Pour l’instant, il y a des expérimentations différentes sur divers territoires et le Miramap essaie d’y trouver le modèle le plus satisfaisant.
Je ne suis pas sûre qu’il faille financer ces paniers solidaires avec seulement les Amapiens, parce que, dans nos Amap, nous avons aussi des personnes qui ne sont pas ne situation de grande précarité mais qui n’ont pas beaucoup de revenus. Il y a de petites Amap, dans lesquelles, il y a peu d’adhérents, même si la moyenne c’est 50 foyers, il y a des Amap qui en ont seulement 20. Donc, c’est difficile aussi
Je pense qu’il faut absolument un travail de partenariat, avec d’autres acteurs de l’économie sociale et solidaire, des collectivités, des centres d’action sociale, des associations de solidarité, Secours Populaire, Secours catholique, etc. pourquoi pas des lieux de culte qui peuvent aussi aider, je crois qu’il faut vraiment être diversifié.
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