Il ne faut pas se mettre des œillères sur les questions d’argent.

Magali Jacques, animatrice de projets de ce Mouvement inter-régional des « Amap »,
37 ans, a un projet de reconversion agricole, avec son compagnon, actuellement en formation.
La nécessité de créer et de développer des CristalS pour augmenter les communs, réclame de créer les infrastructures afin de rendre possible la diffusion des interactions entre les éléments acteurs ou opérés. Cette logique est celle des principes d’internet cube et d’HyperCrate?
Les richesses viennent des valorisations(IN-dépendantes de la monnaie et de la dette) qui, tout en transformant les contributions, en plus-values d’usage, accroissent les ressources disponibles pour chacun.
Une information généralisée sur les proxémies, les ”territorialités” hyperlocales, est primordiale. Pour cela chacun doit être en capacité de retracer et d’exprimer ses ressentis, afin de les exposer aux autres.
Cette étape est primordiale pour une approche de nos altérités et pour rendre possible des échanges entre elles. Il en résulte des enrichissements issus de la divergence et non des stériles confrontations générées par la létale convergence et une mythique majorité.
Pour cela, il est nécessaire d’avoir des groupes d’écoute accueillants (Bruno MARTIN-VALLAS) et des formations, non pas de bazoches et de syllogismes, mais avoir une auto-réflexion écoutée, et comment exprimer celle-ci.
De surcroît, comprendre les avancées de la connaissance et de la pensée (humaine mais sans exclusive, mais aussi des végétaux, animaux, ...) s’impose.
Tout ceci n’a de finalité qu’à faire vivre nos projets, les mettre à l’ouvrage et parvenir à réaliser nos œuvres.
Magali Jacques, animatrice de projets de ce Mouvement inter-régional des « Amap »,
37 ans, a un projet de reconversion agricole, avec son compagnon, actuellement en formation.
Il ne faut pas se mettre des œillères sur les questions d’argent.
La force des Amap, c’est l’auto-gestion financière, (cotisation, contrat de paniers), ce qui fait l’autonomie du mouvement, avec le soutien possible d’une collectivité locale, une Mairie, par exemple, (...)
Continuer, en se demandant comment cette communauté de mangeurs autour des fermes peut être solidaire des projets de ferme, en aidant à réparer une serre quand elle est cassée par exemple mais aussi (...)
Amap, c’est « Association pour le maintien d’une agriculture paysanne », le mot association, il est fondamental.
Les Amap n’ont pas évalué le poids économique de leur mouvement, au niveau national.
Le premier objectif c’est soutenir le revenu agricole, avec un revenu plus digne et la fin de la galère.
L’Amap, c’est déjà un panier solidaire, entre paysan et Amapien et il y a aussi une solidarité entre Amapiens, avec une réponse collective.
C’est contractualiser avec un paysan pour avoir toutes les semaines des paniers.
Bien sûr, il y a différents réseaux, départementaux, régionaux, sur cette question de l’accès au foncier.
C’est un mouvement qui a 20 ans, aujourd’hui il y a plus de 2200 Amap, plus de 3700 paysans, toutes productions confondues.